Zen mon coco, zeeeeen.
- Léna..
Je la repousse avec difficulté.
- LENA BORDEL DE MERDE TU VAS M'ECOUTER !!

- Salut poussiiin ! N'oublie pas ma proposition !
_Ouai c'est sa, n'oublie que c'est ma tête qui fait gamin, se suis pas un poussin héhéhé!
Je suis de dos depuis que j'ai entendu "nouvel facheuse" je fait un bref signe des deux doigts et m'en vais. Big smyle on my face, si bien que sa doit se voir derrière ma tête, je vais boire un coup, j'ai du fric cool. Main dans les poches, c'est vrai qu'avec mon sourire zarbi et mes cheveux blond j'ai une tête de 16 ans seulement..Même moin.




( léna t'es marrante de dire que je suis un gosse alors que mon perso a 18 ans et le tient 17 =p et mon perso vous a tourné le dos quand vous commencié a vous embrasser, il ne pouvait pas vous regardez "avidement" héhéhé x)

[list][color=black]- LENA BORDEL DE MERDE TU VAS M'ECOUTER !!
Neal vient de me gueuler dans les oreilles. Fort. Et ça, ça m'énerver. Doucement, je me mets en arrière. Avant de lui foutre une droite dans la mâchoire. A la vitesse de l'éclair, je me lève, et le fusille de mon regard noir qui tue. Puis je me mets à gueuler :
- CA VA PAS DE ME GUEULER DANS LES OREILLES ?? T'ES MALADE OU QUOI ??



(cool, une baston
Simon : Léna, même quand c'est un gars de 40 ans, elle le traite de gamin xD)

( BASTONNN 8D )

[b]- CA VA PAS DE ME GUEULER DANS LES OREILLES ?? T'ES MALADE OU QUOI ??
Je me lève aussi d'un bon, montrant des dents. Je parle calmement, c'est juste ma posture et l'éclat de mes yeux qui montrent ma colère.
- Non, c'est toi la malade là dedans ! Tu te rends compte que la guerre est à nos portes ?!

- Non, c'est toi la malade là dedans ! Tu te rends compte que la guerre est à nos portes ?!
Nan mais de quoi je me mêle ?! Ce gars fourre son nez partout où il faut pas !
-Ouais je sais merci bien ! Crétin va !

- Ouais je sais merci bien ! Crétin va ! s'écrit-elle.
Je ferme les yeux pour ne pas la claquer. Ne pas la claquer. Zen, il faut rester zen.
- Tss, on va se faire complétement détruire, on a aucun guerrier digne de ce nom ici !

- Tss, on va se faire complétement détruire, on a aucun guerrier digne de ce nom ici !

Je me retiens de mon mieux pour ne pas lui sauter à la gorge planter mes dents dans son cou. Euh... Attendez... Dans ma forme humaine ? Je vais pas bien ou quoi ?

- Et alors, qu'est-ce que j'y peux si vous n'êtes pas foutus de vous entrainer à combattre ?

Je lui lance mon regard qui tue tout. Il n'a pas interêt à me provoquer celui là !

- Et alors, qu'est-ce que j'y peux si vous n'êtes pas foutus de vous entrainer à combattre ?
J'ai un rire sinistre et un sourire mauvais. Lena à le chic pour me foutre de mauvaise humeur... je me lève lentement et je fais :
- Fais ta guerre idiote toute seule Lena, ne compte plus sur moi. Moi, j'en ai vu trop. J'ai vu trop d'innocents tomber bêtement au combat, trop de femme devenir veuve, trop d'enfant devenir orphelin.
Et je tourne les talons, le dos droit et raide, lui laissant le temps d'assimiler la nouvelle, je m'éloigne. Il faut que je trouve un bar, un bar pour oublier la bêtise humaine. Un bar, une cuite et je pars. Je partirais pour longtemps, oh oui, très longtemps. Je serais sans doute considéré comme déserteur, mais je m'en fiche. Où pourrais-je aller ? J'ai bien un havre de paix, au Caraïbes.. mais c'est loin, trop loin. Et si ils avaient besoin de moi ? Et si.. je grogne, me baffant mentalement. Je m'en fais trop pour eux, après tout, ce n'est pas de ma faute si ils s'envoient au casse pipe d'eux même...
Devant moi, une énorme boule de feu rouge orangé se couche. Un vrai coucher de soleil d'Automne. C'est beau.

- Fais ta guerre idiote toute seule Lena, ne compte plus sur moi. Moi, j'en ai vu trop. J'ai vu trop d'innocents tomber bêtement au combat, trop de femme devenir veuve, trop d'enfant devenir orphelin.
Et, sur ce, il s'éloigne, me laissant seule, bouche bée, derrière lui. Non, mais, il se prend pour qui ? Le roi du monde ? Si je lui demande de combattre il a intérêt à m'obéir, le p'tit gars ! Je lâche un juron. J'ai envie de l'étriper.
Le soleil se couche derrière les montagnes, teintant le ciel d'orange. Et moi, je reste plantée là, droite comme un i, le regard toujours posé à l'endroit où Neal a disparu. C'est quoi, mon problème ?
Ma gorge se serre. Parce qu'il est parti ? Neal me manque ? Non. Non. Non ! Je ne veux pas ! Ce n'est qu'un mec comme les autres, comme tout le monde. Pourquoi son absence me pèse-t-elle tant ? J'ai envie de le suivre. Mais nan. Il va croire que je suis d'accord avec ces manières de déserteur. Ces derniers n'étaient pas condamnés à mort, lors des guerres mondiales ?
Je ravale ma colère, m'assois contre l'arbre, et prends une bouteille de bière du pack que Neal a oublié en partant.
Mais une arrière pensée me hante. Et si je l'aime vraiment ?

[C'est trop mignon ! ♥]

Lena ne me manquera pas, j'en suis sur, sur et certain. Je ne suis, qu'après tout, un mâle parmi tant d'autre ? J'ai un rire sous cape. Ma silhouette se découpe dans le soleil couchant, une belle image pour un cow-boy solitaire. Si je pars, le gamin, Simon, pourra faire la gueguerre, il sera privé de son innocence. Il passera sans doute des sucettes au kiwi à shoot de coke, j'en ai connu un comme ça.
Ou aller. Paris ? Monaco ? Florence ? Texas ? Sahara ? Caraïbes ? Je soupire et stoppe ma marche. Je pourrais aussi faire un gros gros coup de pute... me rendre chez la Meute de Sang... Oh. Ca, s'est vraiment méchant. Je me garde tout de même cette idée dans un coin de ma tête.

Je continus à contempler l'arbre situé devant moi. Le vent fait bouger ses feuilles devenues orangées, non pas par la saison, mais par le soleil couchant. Quelques rayons couleur de feu éclairent le sol. Le spectacle en est presque poétique. Qu'est-ce que je fous là ? Mes pensées et mes émotions sont tellement confuses. Je ne sais pas quoi penser, ni ce que j'éprouve. En fait, pleins de choses en même temps. De la haine. De la mélancolie. De la tristesse. Du mal être. Neal... J'ai tellement envie de le serrer dans mes bras ! Mais ça doit être l'alcool qui me fout les pensées en vrac.
Je fermes les paupières et les serres fort. Allez, je vais me réveiller, et tout cela ne sera qu'un cauchemar. Rien qu'un mauvais rêve.
Mais ça fait longtemps que je ne crois plus aux miracles.
Je fouille dans ma poche, et en sors un couteau suisse. Je déplie une lame, avant de la planter dans mon poignet. Et je pousse un soupir. De douleur, et de soulagement en même temps. C'est fou comme ça me détends. En fait, ça me remet les pensées en place. Du sang me coule le long du bras. Je le regarde goutter sur le sol, et teinter les feuilles de rouge. Ne n'ai toujours pas retiré la lame.
Qu'est-ce que je fais maintenant ? Je l'enfonce un peu plus profondément dans mon bras.

Derrière moi, j'entends le soupire caractéristique du 'ouf, ça fait du bien' de Lena, je me retourne, me rappelant que j'ai oublié mon sac et mon pack de bière. Elle est debout devant le chêne à moitié nu par la chute de ses feuilles. Un truc brille sur la main de la chef, l'odeur du sang arrive jusqu'à mes narines. Je fronce les sourcils puis je comprend enfin, je me précipite vers elle. Je vois le couteau au travers de sa main, je m'exclame :
- Putain Lena mais t'es conne ou t'es conne ? Tu étais censée mourir pendant la guerre, pas avant pau've cloche !
J'attrape son poignet avec rudesse et je lui serre pour éviter qu'elle perde tout son sang, je ne sais pas si je dois retiré le couteau ou le laisser.

- Putain Lena mais t'es conne ou t'es conne ? Tu étais censée mourir pendant la guerre, pas avant pau've cloche !
Ces mots me blessent profondément. Je sens les larmes me monter aux yeux, et je me contente de le fixer avec un regard assassin. Il me prend le poignet avant de le serrer, pour arrêter l’hémorragie. Ça ne me dérangerais pas de perdre tout mon sang. Je n'avais plus rien à perdre, hein ? Neal avait l'air de me prendre pour une idiote...
Sans réfléchir, je le giflais de toutes mes forces. Il faut dire que ça fait du bien ! Mais je doute qu'il va bien l'accepter. Tant pis. Je n'ai plus rien à perdre. C'est ce que je me persuade de penser, en tout cas.

Elle me gifle s'te conne ! Ma tête reste un moment sur le côté, le sang emplit ma bouche. Je lâche son poignet et crache le liquide au gout métallique au sol, j'essuie mes lèvres du revers de ma chemise blanche. Un rire s'éloigne de ma gorge.
- Je vois Lena.
Je recule de quelques pas et plonge mon regard océan dans le sien. Je répète :
- Je vois...
Un sourire s'étire sur mes lèvres, un sourire triste.
- Dommage, j.. hm.
Je m'éloigne, elle a cas se vider de son sang !

Il crache du sang, qui emplit sa bouche petit à petit, à cause de la force que j'ai mit dans mon geste. Puis il rit. Il rit ! Le con. Je ne suis pas d'humeur à rigoler moi ! Bordel de merde.
- Je vois Lena.
Je le fusille du regard. J'essaye tant bien que mal d'avaler ma salive, mais ma gorge est nouée, et je n'arrive à rien. Il recule, puis continue :
- Je vois...

Il esquissa un sourire, légèrement mélancolique. Ma gorge se serra encore plus, si c'est encore possible. Il reprit :
- Dommage, j.. hm.
Et il fit demi-tour, avant de s'éclipser. Mes mains tremblèrent violemment, signe manifeste de ma fureur. Je pris le couteau qui était tombé à terre un peu plus tôt, et me préparais à le lui balancer. Mais je me ravisais, et le laisse tomber avec mon bras. Je m'adosse contre l'arbre. Puis hurle :
- Connard ! Je te déteste, sale fils de pute !
J'essaye de ravaler un sanglot. Je ne pleurerais pas pour cette abruti ! Je me l'interdit. Je le déteste. Mais je l'aime tellement...

Elle hurle, sans doute furieuse contre moi :
- Connard ! Je te déteste, sale fils de pute !
Je lève ma main, dos à elle, comme pour la saluer. Mon sourire ne peut pas quitter mes lèvres, une perle de sang de perd sur le col de ma chemise. Elle m'a pas raté, je vais sans doute avoir un hématome. J'ai encore une fois oublié mon sac,mon si beau sac de toile baige... Je marche loin de cet arbre, de cette fille.