13 décembre 1853, Angleterre actuel.
Cher journal,
Aujourd’hui j’ai pu sortir dans la forêt, Madge avait les articulations douloureuses et pour cause elle ne pouvait partir querir des plantes .Cela arrangeait considérablement mes affaires ! La vielle Madge ne me laisse jamais sortir en forêt, de peur que quelqu’un ne me vois, mais cette fois c’était bien trop important : nous manquions de verveine et dame Ottie souffrait d’angoisse depuis la mort prématuré de son mari or elle a promis dans la matinée de venir nous voir, pour la soulager il faudrait donc de la verveine. Sautillante je continuais tranquillement a cherché des plantes.
« Il neigera bientôt. » avait déclarée Madge pendant le soupait d’hier, elle n’avait sûrement pas tort (et pour cette raison également il était crucial de récupéré de la verveine) .Le sol était recouvert de gèle, les feuilles crissaient sous mes pas mais la journée était bien trop belle pour que je me préoccupe de quoi que ce soit ! Et puis si quelqu’un par malheurs m’apercevais : je portais mon capuchon ! Un bosquet de verveine poussait juste la et je me penchai pour en cueillir les plus belles feuilles, simplement heureuse d’être autre part qu’à la maison. J’aime Madge, c’est elle qui m’a élevé mais elle est tellement protectrice d’un côté et si acerbes de l’autre ! J’ai tout de même vingt-cinq ans tout autre jeune fille seraient marier a l’heure qu’il est ! Mais il y a un problème, et il est de taille, une crinière de flamme me fait office de cheveux : je les déteste ! J’aimerais les couper dans l’espoir qu’une autre couleur en repousse mais lorsque j’ai soumis l’idée à Madge, elle s’est ri de moi en me traitant d’idiote ! Depuis elle refuse catégoriquement que j’y touche, elle les coupe et les brosse elle-même bien évidement elle ne les coupe que de quelque centimètre à peine d’ailleurs c’est la seul chose sur laquelle elle me complimente ,sur mes cheveux .Madge aussi a les cheveux roux ,d’ailleurs elle prend plus soin des miens que des siens ,ils sont striés de gris mais ça ne parvient pas à en cacher l’éclat .C’est pour ça que nous vivons recluses dans la forêt ,les habitants pensent que nous sommes des sorcières ,Madge a évité le bûcher en s’exilant .Quant à moi ,mes parents mon confier à Madge alors que je n’étais qu’un bébé parce qu’il ne voulait s’attirer de problème .
Madge dit toujours « Rien ne sers de ressasser le passer sans cesse. » , je ne suis jamais parvenus à le dire moi-même, tant de « s » dans une seule phrase !Mon panier étant plein ,je décida de revenir le ciel commençait à se couvrir et malgré mon envie de liberté je n’aimerais pas me retrouver dehors sous la neige .Je tournas les talons et partit pas là ou j’étais arriver ,je pris soin de recouvrir mes traces en rentrant ,comme me l’avait appris Madge .
C’est seulement lorsque je fusse a quelque pied de la maison que j’aperçus Dame Ottie, elle était debout devant le seuil de la maison, je faillis la saluer lorsque soudain deux hommes sortir de la maison : deux gardes royaux reconnaissable par leurs uniformes rouge, je reconnus entre la silhouette d’une femme …Madge ! Visiblement il la tenait prisonnière, l’un des hommes s’avanças vers Dame Ottie et lui tendit une bourse rondouillarde .La colère monta en moi, c’est elle ? Elle qui nous a vendus ? Furieuse j’avançai d’un pas et Madge se tournas vers moi en secouant la tête, je compris qu’elle ne voulait pas que je vienne l’aider, sachant très bien que je me ferais attraper aussi, mais je ne pouvais l’abandonné à son sort ainsi ! Je fis un deuxième pas, puis un troisième, trente pas me séparait d’elle, je ne voulais pas l’abandonné pas maintenant, j’avais encore tant de chose à apprendre d’elle .Un liquide chaud me coulait sur les joues, je rendis compte que c’était des larmes, mes larmes .Je fis un quatrièmes pas et Madge se tournait clairement vers moi.
« Va-t’en idiote ! Jeiline va-t’en ! » Hurla t’elle.
Les gardes se retournaient vers moi et l’adrénaline me fouetta le sang je fis volte-face et courut dans les bois, un garde sur mes talons .Mais je connaissais ces bois comme ma poche pour les avoir exploré en cachette, de nuit comme de jour, je connaissais l’emplacement de chaque arbres par cœur. . Je détalais comme un lapin, le garde était lourdement vêtu et peinais à avancer dans les denses broussailles cela m’avantageais considérablement pourtant la peur me tordait les entrailles .Des tas de question se bousculaient dans ma tête, pourquoi Dame Ottie nous avait-elle vendus ? Nous nous avons tant veillé sur elle …Madge allait-elle être emprisonnée ? Ou pire, allait elle passer sur le bûcher ? Qu’allais-je devenir sans elle ? Ou allais-je aller ? Je courais et la tête me tournais, je ne savais même pas ou j’allais, tout était flou autour de moi et la terre tanguais de façon incestueuse. Je m’écroula, je me trainas tout de même vers un arbre. La tête posé contre un tronc d’arbres, attendant résignée que quelqu’un vienne m’emmené pour me brûler mais personne ne vint, je m’assoupis essouffler par ma course et étouffer par mes sanglots.
Lorsque j’ouvris les yeux le soleil apparaissait derrière la cimes des arbres ,peinant a me souvenirs du pourquoi et du comment ,je me levas songeant a rentrer a la maison …Lorsque tout me revint Dame Ottie recevant la bourse ,Madge capturée , la courses effréné et puis le trou noir .Pourquoi n’avais-je pas été capturé ? Le garde m’avait donc perdu de vue ? Je respirais profondément pour refoulé le chagrin qui m’étouffais de plus en plus .Je devais fuir à présent, trouver un endroit sûre et ensuite je réfléchirais a une solution. Je me mis à marcher au hasard décidant que mieux valait s’activer.
Lorsque le soleil émergeas au dans le ciel j’entendis pour la première fois les voix des villageois, le bruit des chiens, je sus que j’étais traquer .La panique me submergea et je ne vis que les flammes du bûcher, la mort par le feu …La pire qu’il soit .Je me remis à courir complètement paniquer.
« Je ne suis pas une sorcière ! Je ne suis pas une sorcière ! » Répétais je, comme si quelqu’un pouvais m’entendre.
Courir fut une erreur, ils me repérèrent et me prirent en chasse. Trop tôt je j’entendis les pas des hommes et l’aboiement des chiens, ils seraient sur moi d’une minute à l’autre .Je ne pourrais pas fuir continuellement ,si les hommes ne me rattraperaient pas les chiens me suivrons a la trace ,il me fallait une cachette ou me terrer afin de prendre des décision au calme .Soudain je courus a découvert ,les arbres s’éloignais et je m’arrêtas nette devant un lac gelé .Un cas que nous avions reçu l’année dernière me revint en mémoire ,c’était un enfant il était tombé dans un lac glacé comme celui-là ,nous n’avons pas pu le sauver .Il était mort de froid avant même que l’on ne le sorte du lac . Prenant mon courage a de main je m’approcha du lac dont la surface était traitresse ,des cris et des aboiements se firent entendre de plus en plus près .Je sautas ,pied joint afin d’être sûre de percer la glace ,l’eau me transperçais de mille poignard chauffé à blanc ,je voulus hurler mais seulement la substance glacé s’infiltra dans ma gorge .Je voulus remonté mais mes membres ne me répondais plus et la surface s’éloignais de plus en plus ,je plongeais lentement dans les ténèbres ,impuissante .
14 décembre 1853, Angleterre actuel.
Cher journal,
Lorsque je m’éveillai le soleil commençais à décliner pas la fenêtre de la petit chaumière, j’étais allongée sur un lit de peau a même le sol près d’un grand feu chaleureux .Mes membres étaient encore engourdis par le sommeil et je m’apprêtai à me rendormir …Fenêtre ?! Chaumière ?! Ou était je donc ? Je bondis sur mes pieds, mais mes jambes refusèrent de me porter et je me retrouvai à quatre pattes complètement paniquée cherchant en vain une explication dans la brume épaisse qui envahissait mon esprit. Je me trainai vers la porte, forçant sur mes muscle douloureux .J’effleura la poignée du bout des doigts et la porte s’ouvrit sur un homme immense, je retombai à terre essoufflé, persuadé que la venait ma fin.
« Que faites-vous donc ? » rugit-il de sa voix gutturale.
Je roula sur le côté prête a encaissé un coup, mon plan étant de bousculé le géant et de sortir en courant mais pour le moment je ne pouvais cesser de trembler, des larmes chaudes glissaient le long de mes joues et je me rendis compte de combien j’avais peur.
Le géant s’accroupis près de moi et entama d’une voix douce (enfin la plus douce qu’il pouvait émettre).
« Calmez-vous enfin, je ne vous veux aucun mal, calmez-vous je vous en conjure. »
Intriguer par l’étrange sentiment de sécurité qui s’empara de moi lorsqu’il posa sa main grande comme une casserole sur mon épaule, je relevai la tête et croisa le regard bienveillant du géant.
« Qui êtes-vous ? » je, époustoufler par le contraste qui s’opérait entre sa carrure imposante et la douceur infinie de ses yeux.
L’homme me sourit doucement et décala à pas lent comme pour ne pas effrayé un animale sauvage.
« Je me prénomme Jehan Le Chasseur. »
Tels n’était pas la nature de ma question mais je n’insistai pas .Je m’adossa a un mur les genoux ramené contre la poitrine.
« Où suis-je ? Que m’est-il arrivé ? » Demandais je, fébrile.
Jehan se leva et entreprit de s’affairer près de la minuscule cuisine que je n’avais pas vue.
« C’est ce que j’aimerais savoir ! dit-il avec humour .Je passai près du lac lorsque j’ai vu une troupe de villageois passer en hurlant. Intrigué je me suis approcher, ils m’ont dit qu’ils étaient à la recherche d’une sorcière aux cheveux de feu (il me jeta un regard en coin) .Vous avez eu du courage et de la chance ! Sautez ainsi dans un lac gelés aurait pu vous tuez ! »
« C’est mieux que de mourir sur un bûcher. » Répliquai je, sèchement .Mais je regrettas immédiatement ma conduite, cet homme m’avais sauvé et tout ce que je trouvais c’est de me conduire comme un goujat.
« C’est donc vous qui m’avez sortis du lac ….Merci . » Murmurais-je enfin.
Il me sourit et me tendit un bol de ragoût brûlant, nous mangeâmes devant la cheminée sans prononcée un mot. J’étais affamée, je me surprit même a en redemander .Après avoir engloutit trois bol de ragout et quelque tranche de pain rassis je me tournas vers le géant.
« Je me nomme Jeiline Rose. »
Jehan leva les yeux vers moi surprit, je parvins à lui rendre un sourire pas trop apeuré.
Deux mois environ auprès de Jehan, c’est une personne extrêmement douce et sensible et malgré sa carrure plus qu’imposante je me sentais toujours apaisé en sa présence, c’était très intriguant, fascinant .Il connaissait tant de chose, souvent elle pensait que Madge aurait adorée cet homme même si elle ne l’aurait jamais avouée. Il avait une passion quelque peu étrange, il lui parlait si souvent des loups, de leurs fonctionnements .J’avais toujours trouvé ces créature sanguinaires et effroyable mais pour Jehan je fis un effort et je compris bientôt que ceux-ci étaient enfaites des êtres fantastique .Je me souviens du soir ou Jehan me révélas son terrible secret.
« J’ai toujours été si faible Jehan, si inutile. » Avais-je soufflé ce soir-là, seul le feu dans la cheminé éclairais la pièce, nous étions dans la semi pénombre .Jehan ne m’interrompit pas, il ne m’interrompait jamais même si je disais des inepties.
« Comme j’aimerais être une louve, poursuivis-je .J’aimerais tant pouvoir acquérir cette force pour protéger les miens, cesser de fuir continuellement et enfin pouvoir faire face .Je voudrais être là, vraiment, cessé d’arriver trop tard et d’observer impuissante ma famille se faire décimer. »
Mon regard se fixa sur les flammes, les larmes ne coulaient plus depuis longtemps .Mon corps c’était vidé, même mon âme n’était plus .Je me sentais si seul, et la meute me faisait rêver, cela était peut être malsain mais chaque nuit je me voyais dans mes rêves entouré de ma meute .La meute était pour moi l’image absolue de la famille dont j’avais tant besoin.
« Je ne vous ai jamais conté mon histoire, n’est-ce pas ? Souffla Jehan .J’aimerais que vous m’écoutiez sans m’interrompre, je vous prie. »
J’acquiesçai en silence, consciente que de lourdes révélation allaient être faites.
Il se lançât alors dans son récit les yeux dans les flammes ,je voyais qu’il évitait mon regard mais je ne dis rien .Je ne l’interrompit point ,même lorsqu’il me parla de ces être mi-homme mi- loup ,de son passé douloureux me laissa sans voix ,je contempla longuement sa silhouette qui se détachait dans l’obscurité .Oméga ,cela était donc sa nature ,cette confiance immédiate qu’il inspirait ,la douceur de ces gestes et la bonté dans son regard malgré sa carrure plus qu’imposante .Il parlait d’une vie dure ,seulement composé de fuites et de mensonges mais je ne démordais pas de mon rêve ,et je ne comptais pas me laisser affaiblir par ses révélations .
« Je t’en supplie. »
« Non. » me répondit il.
Je m’avanças vers lui et planta mes yeux dans les siens, incapable de soutenir mon regard il détourna la tête.
« Je ne vous ai point dis cela pour attiser vos pensé ! » Poursuivit il mais je ne défailli pas.
« Jehan tu ne comprends pas, ou plutôt tu ne veux pas comprendre .Je te remercie de ne pas m’avoir laissé dans l’ignorance, maintenant que tu m’as donnée le choix, il faut que tu assume. »
« … »
« Je te protègerais. » murmurais-je.
Il se tourna vers moi, le regard brillant, il acquiesça.
Il me tendit une cape légèrement et me pria d’enlever mes vêtements, de ne garder que cette cape sur les épaules. Docile, je m’exécutai, lorsque je me tournai vers Jehan, je me trouvai devant un loup gris immense et majestueux, je ne fis aucun geste pour me défendre lorsqu’il se jeta sur moi.
Le reste fut floue comme un rêve qui se dissipe au réveil, ou plutôt un cauchemar .Je sentis les crocs s’enfoncer dans ma chair, le poids du loup du me briser quelque côte car elles me firent atrocement mal .Jehan me tailla en pièce en quelque seconde, il fallait bien cela pour transformer un loup-garou, ma peau n’était plus qu’un souvenir, plusieurs de mes muscles furent arraché et mon sang me faisait une auréole de vingt pieds autours de ce qui restait de moi. Tout mon corps était à vif, je sombrais dans l’inconscience lorsque la douleur diminuas .Les blessures se refermèrent d’elles même, un bienêtre tranquille m’envahit.
Puis la douleur ressurgit.
Rien à voir avec les égratignures précédente, je sentais sous ma peau toute neuves les os changer de forment et parfois la percé .Je me cabra, j’entendis quelqu’un hurler, peut être étais-ce moi ? Rien n’était moins sûr dans ce monde de douleurs .Des milliers d’année c’était écoulé avant que la douleur du Changement ne cesse, mes hurlements ce répercutais encore pendant des jours dans la forêt.
Cher journal ,
Je ne sais plus quels jours nous sommes, en tout cas je découvre un monde nouveau. Si beau et si complet, ma sœur est avec moi et mon contrôle est parfait .Je suis libre .Libre .Libre, il n’y a que cela qui compte .Je m’en vais ,je tourne le dos à la chaumière et je me dirige vers la forêt j’entends Jehan m’appeler .Je m’arrête et je me transforme en humaine la cape toujours sur mon dos ,ce n’est pas difficile contrairement à ce que je m’attendais ,je me tourne vers Jehan .
« J’ai menti. » lui dis-je ces mots a peine soufflé mais je sais qu’il les a entendues.
Sans un regard en arrière je me transforme et m’échappe à la découverte du monde.

18 Février, 1945, Amérique du nord, Chicago.
Cher journal,
Ma meute est mon refuge le plus précieux depuis toujours, j’aime tout le monde là-bas et je respect mon alpha .J’ai toujours tout fait pour sa prospérité, je suis fidèle et loyal plus que n’importe lequel des loups alors pourquoi m’imposent ils un tel sacrifice ? J’aime cette homme malgré qu’il soit humain, j’ai une enfant magnifiques et humaine .J’ai deux familles .Ne peuvent-elles donc pas cohabiter ? Au fond de moi j’espérais que oui, qu’avec le temps sa s’arrangerait. Blake, mon alpha, avait menacé de me faire quitter la meute, il m’avait accusé de la mettre en danger en révélant a des humains notre vrai nature mais le regard ardent qu’il déposait sur moi n’échappait à personne : il me voulait pour compagne .Une compagne aussi dominante que moi renforcerais son pouvoir, je serais au mieux considérer comme un trophée au pire comme une pièce de choix. Et s’il pense que ses menaces me ferais céder, alors il se met le dans l’œil ! Malgré tout l’angoisse commence a pointé lentement, il vient de me téléphoner en me disant qu’il avait besoin de moi maintenant à l’entrepôt et que je devrais choisir .J’avais donc quitté le boulot sans passer par la maison, j’étais déjà en retard et mieux ne valait pas faire attendre Blake .Ce n’est que lorsque je mis ma main sur la poignet de l’entrepôt que je sentis l’odeur de la peur et de l’humain .Non une seconde pas n’importe quel humain, mes humains ! Je rentras en trombe dans l’entrepôt qui nous servais de QG ,mais il était déjà trop tard : Jonathan et Katy ,mon mari et ma fille là .Recroquevillé dans un coin de la pièce ,Katy pleurait doucement tandis que Jonathan la tenais dans ses bras .Ses lunettes était casser et il avait un œil au beurre noir mais son regard restait farouche ,lorsqu’il me vit il me vit il m’adressa un signe qui voulait dire « Tout va bien » .Je voyais très bien que ça n’allait pas et pourtant je m’avanças vers mon alpha contenant l’envie d’aller secourir ma famille .
« Que…Que leurs as-tu fais ? » dis-je peinant à ne pas lui envoyer mon poing dans la figure.
Il me lança un regard si satisfait que je crus que j’allais l’étrangler.
« Ce sont mes otages, tu peine à choisir entre ta meute, dit-il en désignant la dizaine de personne derrière lui (la meute ne figurais pas ici en entier apparemment les actes de Blake ne faisaient pas encore l’unanimité), et ta soi-disante famille ! reprit il en jetant un regard méprisant au deux être que j’aimais le plus au monde.
« Le marché est simple, poursuivit il malgré la promesse de mort dans mes yeux, soit tu renonce à ses humains et je leurs laisse la vie sauve soit tu te raccroche à leur insignifiantes existence et je vous tue tous les trois. »
Je vis rouge, pour toute réponse je lui sautas directement à la jugulaire m’apprêtant a lui arraché la gorge je fus retenue par deux puissant loup qui me jetèrent arrière .Blake se releva le regard luisant de rage, les morsures sur sa gorge se résorbaient déjà mais sa avait l’air de lui faire fichtrement mal et je m’en félicitais .Enfin jusqu’au moment où il prit sa forme lupine et se jeta non pas sur moi mais sur Jonathan.
Je hurlais je me débattais mais rien n’y faisait, les loups me tenir à l’écart et j’observais impuissante Jon’ hurlé de douleurs alors que Blake s’appliquait a déchiré sa peau ,méticuleusement sans se presser ,il mordait là ou sa faisait le plus mal mais sans le tué .Le sang les maculais ,les débattements de mon mari s’espacèrent peu à peu jusqu’à cesser ,de faible gémissement prouvais qu’il était vivant .Des larmes coulait abondement sur mes joues mais je ne pouvais rien faire ,chaque coup que Blake lui avais assener ,je l’avais ressentis sur ma propre peau ,un cri étrangler jailli de ma gorge mais cela ressemblais plus à celui d’une chienne a qu’à une louve .J’avais tenté de me transformer plusieurs fois mais les loups me maintenait au sol et mes sous ma formes lupine j’étais impuissante j’avais donc finis pas abandonné et rester humaine .Je ferma les yeux ,voulant atout prix être ailleurs je me sentais si faible ,je gémit de plus belle tentant trouver une solution .Puis Katy hurla ,Blake venait de se jeter sur elle ,il enfonças ses crocs démesurés dans les bras menu de la petite fille de huit ans .Je fis écho à son hurlement ,les loups ,tétaniser pas le massacre qui s’opéraient devant eux me relâchèrent légèrement leurs emprise sur moi , je fonças .Je me jetas sur Blake ,la rage décuplant ma force ,il roula a terre mais en me voyant toujours humaine il se transforma à son tour .Je savais que je ne pouvais gagner ,il me battrais en deux seconde et j’entrainerais la mort des miens .De plus je ne l’avait pas provoquer en duel ,la meute pouvait donc intervenir pour sauver son alpha et elle le ferait . Je regarda Blake dans les yeux espérant y déceler une quelconque pitié mais tout ce que je reçu en retour fut du mépris et une forme perverse d’envie .Un regard envers ma petite fille et mon mari suffit pour que ma dignité s’envole, je pris mon courage à deux main et rampa vers les pieds de Blake qui sourit narquoisement.
« Laisse les en vie, dis-je dans un souffle .Laisse les, je t’en supplie .J’accepte ton marché mais laisse-moi les aider, je t’en conjure ….Je . Je ferais tous ce que tu souhaiteras … »
Le visage de l’alpha s’éclaira d’un sourire victorieux.
« Ma pauvre petite chienne, pour tes beaux yeux je ferais tout. Demain tu te pointeras chez moi, histoire que l’on puisse conclure ….Notre marché ! »
Sur ce-il tourna les talons et fit signe a ses loups de partir, quelque un me regardèrent avec peine mais aucun n’osa s’interposer.
Lorsqu’ils furent tous partis je m’approchai de ma famille, au premier coup d’œil on pouvait voir qu’ils étaient perdus mais jamais je ne les laisserais mourir .Je m’activa soigner les plaies avec le peu que je possédais, je ne pouvais pas les déplacer ils n’y survivraient pas .Lorsque les blessures commencèrent à se résorber timidement je fus si soulagé ! Mais Jon’ entama son changement et ses os briser percèrent sa peau par endroit, j’entendis ses épaules se déboiter .Il hurla jusqu’à que sa voix ne lâche un long concert de gémissement s’en suivis .Je recula et m’adossa au mur impuissante de nouveau ,il n’y avait rien à faire a par prier .Puis Katy commença à changer et ses cris furent les plus insupportables ,aigus et implorants .Je me mis les mains sur les oreilles comme si cette maigres frontière pouvait faire cesser leurs douleurs .L’entrepôt entier résonnaient de leurs pleurs ,puis tout se muas en gémissement saccader .J’ouvris les yeux et le regrettas aussi tôt ,Jon’ était mort sa poitrine ne se soulevait plus et il devait bien il y a voir quatre litre de sang autour de lui et sur les murs ,ses membres était difformes et quelque os ressortaient .Mon regard passa sur Katy ,elle était vivante ,et ça ne fit que augmenté l’horreur de la situation ,ses os étais brisés et dépassais de partout ,son visage allongé faisait ressortir ses yeux fou de douleurs .Elle gémit ,et sa gorge gargouillât dans un grognement intelligible .
C’est là que la louve pris le contrôle, elle sentait bien que son âme sœur ne serait pas en état d’achever la fillette qui souffrait, mais elle pourrait .La louve couleurs bronze s’approcha de l’enfant qui gémit de plus belle, d’un coup de dent elle lui arracha la tête.

Cher journal,
J’ai mis du temps à concilier mes actes dans ce petit livre qui porte mes plaies les plus profondes.
Cela devait avoir lieux il y a un ou deux ans, après l’incident de Chicago je me suis retiré dans la forêt profonde et froide du Canada .J’ai reniée toute présence humaine, tout contact et mes si il m’arrivait de croisé des randonneurs, je les évitais .Jusqu’à cette journée.
Si ma mémoire est bonne cela devait le premier mai de l’an 2010 ,le printemps débutais tout juste et l’air était frais .Je m’étais levée de bonne pour une petite balade et qui sais un peu de chasse ,je m’étais promenée pendant environ deux heures avant de voir le petit campement .C’était des enfants en tenues de scout ,ils s’affairaient dans les différentes tâches qui leurs avaient été assignés .Les scouts devaient tous avoir environ l’âge de Katy ,il y avait quelques adultes aussi ,en tout ils devaient être une vingtaine .Je me souviens ,mon cœur c’était serré à la vue tous ces enfants ,les souvenirs avaient afflués a toutes vitesse : le contact du béton froid de l’entrepôt ,les hurlement de Jon’ et de Katy ,leurs sang dans ma bouche …
Et soudain, je n’étais plus caché derrière les buissons, j’étais au milieu des enfants du campement.
Au milieu de leurs cadavres mutilés.
Je me transforma de nouveau en humaine, j’avais changé de formes entre temps. Le sol était maculé de rouge, tellement de sang l’avait irrigué qu’il devenait boueux, je voyais sa et la des morceaux de char atrocement méconnaissable, les hurlements se répercutèrent encore dans la forêt calme. Je voyais par flash brève mon massacre.
Là j’avais sauté au milieu du camp sous ma forme loup, j’avais attrapé le premier enfant et je lui avais brisé le coup net.
Et maintenant que j’avais tué tous ceux qui se trouvait près du feu, j’avais acculé une gamine près d’une tente .Elle avait pleurée, et elle c’était débattue longuement alors que je lui avais tailladais le dos à coup de griffe et de crocs.
Je me voyais à présent, prisonnière de mes propres actes, me jeter sur un adulte .Il avait saisi un fusil mais que pouvais faire un simple fusil face à un loup-garou déchainé ? J’avais saisi l’arme entre mes dents et je l’avais brisé d’un coup de mâchoires .Il avait regardé, hébété, ses entrailles se déverser sur le sol .Et moi j’étais déjà sur une autre proie.
Je les avais tous tué, aucun n’avait été épargné .J’en avais même traqué dans la forêt prenant plaisirs à écouter leurs cris et leurs pleurs angoissé.
Mais maintenant j’étais là, nue, couché dans le sang et la chair de mes victimes, un rire hystérique m’avais secoué toute entière puis une irrépressible envie de vomir me pris et je rendis tout. Ma louve à l’intérieur hurlait, et moi à l’extérieur je ne voulais que mourir et abandonné .Je saisi un bout de verre cassé qui trainait et je m’ouvrir la gorge de part en part, la mort serait la plus belle délivrance ! Mais déjà ma gorge cicatrisait, et mon loup m’empêchait de me suicider : le suicide est contre la nature animale, impossible pour un homme mi- bête.
La louve m’envoyait un message claire : il me fallait une meute, ou je deviendrais folle et nous sombrerons toutes les deux .Et si nous sombrons il y aurait bien plus de mort sur notre conscience que celle de ce petit campement.