Je m'ennuie, comme souvent. J'ai donc décidé de m'amuser un peu en ville, au bar, ça va être drôle.
J'entre donc, dans ce bar un poil miteux. Il n'y a pas un loups, ni même un chat. Mon regard se pose sur le barman, j’arque un sourcils. Je le connais lui.
- Bonsoir, Dean, je le salue de ma belle voix feutrée.
Il me fixe avec de grands yeux ronds. Il a l'air de ce souvenir de moi.
- Un scotch.
Je m'assoie au comptoir, juste devant lui, pour bien l’embêter. Je le regarde tandis qu'il me serre mon verre, les mains tremblantes. Il n'a rien d'appétissant : bedonnant, une calvitie précoce et c'est un vrai maladroit. Il est totalement inutile pour la vie commune, je me ferais un plaisir de le griller à la broche, un michuwi humain, miam.

Wealey était d'humeur provocante aujourd'hui. Il fallait qu'elle aille emmerder quelqu'un, c'était plus fort qu'elle. Elle pensa à aller prendre un verre avant de trouver à qui s'attaquer. Ou peut-être deux. Oh, et puis trois, au moins, après elle avait une excuse pour emmerder qui que ce soit. Elle s’apprêta à entrer dans le bar. Une fois devant la porte, elle aperçut une ombre. Sa future victime ? Non, l'ombre était trop imposante. Elle adorait jouer avec le feu uniquement quand elle en connaissait les conséquences. Or, ce n'était pas le cas, d'autant plus que l'odeur ne lui était pas familière. Un mâle...Hm, intéressant.
Peut-être le faire baver quelque minute ? Encore faut-il qu'il fonde sous son charme. Elle décida de choisir sa personnalité. La fille inaccessible réservée qui rêve de liberté, et qui drague tout ce qui bouge.
Haha, Wealey adooorait critiquer la comédie de façon ironique.
Elle entra dans le bar, pleine de manière. Elle fit la comédienne et fit semblant de ne pas avoir vu l'homme avant. Elle se ferma la porte, se retourna et mit sa main sur son torse, en disant :
"Oh, je vous avais pas vu ! Je n'vous ai jamais vu d'ailleurs. Un nouveau peut-être ?"
Elle fit son plus beau sourire et ses yeux de biche puis regarda le barman.
"Une vodka siouplait !"
Puis elle vint s'asseoir à côté de l'homme.

Jean posa son regarde sur la nouvelle venue. Une jeune fille, avec la peau sur les os. L'homme n'aime pas cette mode de régimes amincissants qui "donnent une silhouette fine comme vos rêves !" Tu parles, pensa le tortionnaire de la meute de sang, ça les fait juste ressembler à des squelettes avec rien d’appétissant ! Il soupire et but une gorgée de son verre, dégelasse. Il n'écoute pas la première phrase de la demoiselle, il entend juste :
- Une vodka siouplait !
La vodka c'est pas bon, se fit-il. Il hélât Dean, le barman :
- Hé ! Ton scotch est immonde !
Heureusement que la politesse est l'un des principes de Jean. Il lui fait un sourire à la fois mielleux et mauvais, à son plus grand plaisir, il remarque que les mains du barman tremble.

Wealey remarqua que la barman était tremblant, et que cela avait l'air de faire sourire l'homme.
Elle bu sa vodka, puis s'exclama, en direction du barman tout en jetant un regard joueur à l'homme :
"Ta vodka est superbe ! Tu m'en refais une ?"
Elle sourit au barman.
Puis jeta un regard hautain à l'homme.
Changement de stratégie.
Le barman lui en ramena une, tout sourire.
Elle le remercia, et le paya, jouant avec ses doigts sur le billet.
Il sembla s'être apaisé grâce à elle.
Elle resta cependant assise et fixa l'homme en penchant la tête.
Peut-être arriverait-elle à lui arracher quelques mots ?

- Ta vodka est superbe ! Tu m'en refais une ? s'exclame un voix féminine.
Jean fronce légèrement les sourcils et dirige son regard vers la demoiselle. Son sourire s'élargit en voyant Dean s'apaiser. La soirée promet d'être drôle.
- Et bien, Dean, tu crains que tu as une touche.... Mon scotch.
Le ton de la voix du cannibale passe de moquerie à froideur incalculable. La barman blanchit et lui en ressert un, les mains tremblantes, renversant la moitié à côté. Les yeux noirs de Jean se plisse.
- Tu salopes tout le comptoir, incapable !
Il s'empresse de nettoyer, cramoisie. Le tortionnaire le regarde faire, la tête posée sur ses mains, passablement ennuyé.

Wealey regarda la scène. Elle mit un pourboire à Dean.
"Et bien, Dean, tu crains que tu as une touche.... Mon scotch.
-Oh, monsieur connait cette expression ? Wealey regarda l'homme de bas en haut, puis de haut en bas pour revenir à son visage.
Etonnant."
Elle finit sa deuxième vodka et discuta quelque peu avec le barman, afin d'ennuyer encore plus l'homme.
Le barman était son amusement, elle comptait l'en priver.
A quand la crise de nerf ? pensa-t-elle.

Dean se décide à servir la verre de Jean, qui regarde ce dernier avec dégout.
-Oh, monsieur connait cette expression ? lui fait la Demoiselle. Étonnant.
Il sourit, amusé par tant de franchise. Il la regarde lui piquer son jouet, buvant tranquillement son verre. Décidément, ce bar ne sert pas le meilleur scotch du conté.
- Je connais mes références, Demoiselle,lui répond-t-il avec une politesse qui ne colle pas avec son large sourire moqueur.
Il lui fait une courbette ironique en se tournant vers elle, dévoilant au passage les griffures qui défigurent son visage, le rendant plus inquiétant qu'il ne l'ai déjà. Il retrempe ses lèvres dans le breuvage, faisant un regard oblique au barman.

"Je connais mes références, Demoiselle.
Wealey comprit que l'homme venait de rentrer dans son jeu préféré : L'ironie.
-Oh, qui l'eut cru !"
Elle fit un regard demandeur au barman en direction des verres, puis en prit un et l'observa telle une scientifique.
Elle s'amusait, et c'était déjà de la petite provocation.

-Oh, qui l'eut cru !
Elle n'est peut être pas aussi bête qu'elle en a l'air, pense Jean. Il fini son verre d'une trait et la pose d'un geste sec sur le comptoir.
- Chéri, mon verre est vide...
Il ricane lentement en voyant Dean venir en tremblant de tout ces membres. Je fais si peur que cela ? se demande-t-il, non, la demoiselle n'est pas encore partie en courant. Il fait un sourire charmeur à cette dernière, son flair lui indique qu'elle n'appartient pas à la meute de la Lune. C'est une solitaire, et une louve en sur-quoi. Après, il reporte son attention du le barman qui fait encore des bétises.
- Scotch, pas Jack Daniel's !
Je siffle d'un air mauvais, le faisant encore plus trembler. C'est dans des moments comme celui-ci que Jean s'aime.

Wealey regarda Dean se faire engueuler. Elle se leva, fit le tour et se mit de l'autre cote du comptoir. Elle prit la bouteille de scotch et la posa sur le comptoir, avant de s'appuyer sur le bord du lavabo et de lancer :
"Eh, t'as des main princesse, non ? Il est peut-etre payé, mais c'pas une raison pour faire l'assisté à moins que...
Elle se rapprocha et chuchota :
-A moins que tu ne sois un assité ?"
Puis elle alla se rasseoir.

La Demoiselle pose d'un geste brusque la bouteille de scotch devant Jean, qui sourit.
- Eh, t'as des mains, princesse, non ? Il est peut-être payé, mais c'pas une raison pour faire l'assisté à moins que... elle continue, baissant la voix : à moins que tu ne sois un assisté ?
La cannibale rit doucement et se remplit un verre.
- Nous sommes tous assistés par quelqu'un demoiselle, répond-t-il. Certains plus que d'autres, certes. Mais nous sommes tous assisté. Et comme nous sommes tous l'assistant de quelqu'un.
Sa réponse est emplie de moquerie, avec de la politesse, tout de même. Et toujours avec beaucoup de classe.

"Certains plus que d'autres, certes. Mais nous sommes tous assisté. Et comme nous sommes tous l'assistant de quelqu'un.
-Certains plus que d'autres... On reconnait ceux qui ont de l'expérience..."

Elle en avait marre de ce bar qui sentait le bois mouillé.
Elle aurait voulu sortir, mais elle s'amusait bien avec l'homme.
Et puis, cela aurait été un signe de fuite, de faiblesse, et elle était d'humeur têtue et pénible, comme on en fait plus.
En temps normal, elle évitait les gens fermés d'esprit, leur faire la morale quand ils ne veulent rien entendre, c'est comme foncer dans un mur et accélérer.
Elle se tourna vers l'homme, puis demanda :
"Quel est ton nom, au fait ?"

-Certains plus que d'autres... On reconnait ceux qui ont de l'expérience...
Jean éclate de rire à sa remarque.
- J'appartiens à une meute, moi.
Il lui sourit, amusé. La demoiselle fait un pas vers la porte, hésite puis revient vers l'homme.
- Quel est ton nom, au fait ?"
- Jean.
Il ne lui demande pas le sien, n'accordant pas d'importance au prénom.

"J'appartiens à une meute, moi.
-Je suis libre, moi."

Wealey le sait, c'est le secret du bonheur, la liberté...
Elle réfléchit, pensive "Jean...Jean. C'est fou, mais...Ce nom lui va bien."
Elle tapota ses poches, recherchant son portable.
Elle leva les yeux et le vit sur le comptoir et se sentit soulagée.

-Je suis libre, moi. lui répond-t-elle pour la pique sur la meute.
Jean sourit doucement.
- Si je ne serais pas libre, je ne serais pas ici.
Et il sait quoi il parle, la liberté. Il a été enclavé et tabassé pendant 14 années, donc il sait ce que c'est de ne pas sentir le vent sur son visage, l'air pur dans ses poumons... Sortant de ses pensées, il remarque que le verre de la demoiselle est vide, il claque des doigts en montrant le comptoir.
- Dean, remplis le verre de la Demoiselle.
Le barman s’exécute, tout tremblant.

"Si je ne serais pas libre, je ne serais pas ici.
-Certes, mais tu as des devoirs et des interdictions."
Wealey adorait la liberté, la vraie, la dure, la pure.
" Dean, remplis le verre de la Demoiselle.
-Merci mon cher, mais vous ne me ferez pas croire que vous êtes un gentleman"
Elle but son verre cul sec, puis se rassit.

-Merci mon cher, mais vous ne me ferez pas croire que vous êtes un gentleman !
Jean éclate de rire à nouveau.
- Un Gentleman vous aurait déjà baiser la main !
Sur ce, il joint le geste à la parole, posant délicatement ses lèvres sur la main maigre de la jeune fille. Il lui jette un regard à la fois ironique et moqueur. Il se redresse, replaçant la main par son verre qu'il fini.
- Ma Demoiselle, venez un de ses jours dans le Manoir de Sang, vous seriez mon invitée.
La cannibale apprécie la jeune fille par son humour et son ironie. Et Dieu seul sait qu'il n'apprécie que très peur de personnes si ce n'est qu'ils ont une chaire appétissante.

"Un Gentleman vous aurait déjà baiser la main !"
Il lui prit la main et la baisa. Elle s'exclama, un sourire coquin en coin :
"Ce masque ne vous va pas, laissez-le tomber.
-Ma Demoiselle, venez un de ses jours dans le Manoir de Sang, vous seriez mon invitée.
-Je n'attend que ça."
Elle lui sourit, le regard défieur. Le serveur avait disparu. Bizarre, mais ce n'était pas déplaisant non plus de jouer la provocation seul à seul.

- Ce masque ne vous va pas, laissez-le tomber.
Jean rit de nouveau.
- Mais quel masque, voyons ?! rit le Tortionnaire, ironique.
Il remarque du coin de l’œil que Dean disparait dans l'arrière salle. Planqué va, pense le cannibale.
-Je n'attend que ça, répond la demoiselle à l'invitation de l'homme.
Ce dernier courbe légèrement la tête, curieux de la voir en face de Klaus ou de Sally.
- Au plaisir alors.
Il sourit légèrement et dépoussière son manteau noir.

"Mais quel masque, voyons ?!
-Bon acteur en plus."
Elle répondit sur le ton de l'ironie aussi. Les gens parfois avaient du mal à le comprendre.
Ils font des blagues au second degré, mais ne comprennent pas qu'on leur répondent de même.
"Au plaisir alors.
-Plaisir ?! "
Wealey fit mine de s’étouffer puis remit sa mèche qui lui tombait dans les yeux.
Elle s'arrêta. Le temps s'arrêtait. Quelques minutes passèrent.
Elle reprit la parole :
"Alors au plaisir."
Puis elle se leva, s’apprêtant à partit.
Rentrer chez elle à manger du chocolat devant un film, sûrement.

-Bon acteur en plus. répond-t-elle, toujours ironiquement.
Jean lui fait un sourire d'ange qui ne ci gère avec son visage balafré.
- Je ne vois pas de quoi vous parler Ma Demoiselle...
Après qu'elle est accepté son invitation, et après le remerciement de Jean, elle s'étouffe :
-Plaisir ?!
Le Cannibale fronce légèrement les sourcils, penchant légèrement la tête sur le côté. A-t-il dit quelque chose de mal ? Heureusement, la jeune fille reprend pied :
- Alors au plaisir.
- Bien.
Jean se lève et pose un jolie pour-boire sur le comptoir. Il fini son verre, ramasse sa fameuse mallette noir, qui se trouve à ces pieds, et se dirige lui aussi vers la sortie.

Tout deux se levèrent, et Wealey regarda Jean poser un pourboire.
Enfin dévoile-t-il un morceau de son coeur ? pensa-t-elle.
Il ramassa sa mallette noire. Tiens, elle ne l'avait pas vu.
Elle ne pensa pas à son contenu, après tout, il fait ce qu'il veut, & elle aussi.
Elle se leva et suivit Jean, à la découverte d'un nouveau monde....

Jean se dirige d'un pas martial vers la double porte, il ne remarque pas que la Demoiselle le suit, perdu dans ses pensées. Bientôt, il aura trente-neuf années, enfin, vingt-cinq plutôt, si on ne compte pas les années passées avec ses parents. Il sourit au souvenir de sa Libération. Il se demande si le petit frère qu'il aurait du avoir si il n'avait pas tué sa mère aurait été comme lui. Ah, que de souvenirs heureux... Il marche, le pas toujours aussi raide, toujours aussi droit mais toujours feutré, quasiment inaudible, vers le territoire de la meute de Sang. Il dépoussière le haut de son costume sombre avec sa main valide, celle qui ne tient pas la précieuse valise.

Fini ?

Zut, j'avais pas vu Oo
Mais du coup, je suis censée te suivre ou pas ? :3