Après quelques heures de marche critiqués par Niklaus (qui se tuait à me dire que je pourrais très bien y aller en courent, que ça irai mille fois plus vite)(Et j'avais raison), me voila arrivé devant le bar. Il m'a manqué, je l'aurai bien pris dans mes bras si ça aurait été possible. Guimauve bonjour. Chut. J'entre, il n'y a personne mise à par une rousse et le barman, qui a encore changé. Je soupire et viens m'assoir sur mon tabouret habituel.
- Hallo la compagnie.
Je réfléchis à ce que je vais prendre, puis je fais :
- Ton plus fort alcool barman.
Il s’exécute.

Mes doigts se balade le long du verre glacial, un gars que je ne connais pas entre et s'assoie sur un tabouret à côté de moi, il réfléchit un instant et finit par commander quelque chose.
Je le regarde longuement pour l'identifier mais je finit par me trouver ridicule et je tourne la tête aussitôt...
Ma jambe me fait toujours un eu mal, mais moi que l'autre jour, et pour une fois j'ai mis mes chaussures... En y réfléchissant, je dit pas avoir l'air net avec mes cheveux plutôt emmêlés et la veste d'Alpha qui fait trois fois ma taille, les anches sont tellement longue qu'on ne distingue que les bouts de mes doigts...

Je jette un coup d'oeil à la rousse qui me divisage depuis quelques minutes déjà. Je souffle et je vide mon verre cul sec, ça m'arrache la gorge, c'est bon. Je fais au barman, la voix rauque, en lui tendant mon verre :
- Encore.

Il me ressert, je rebois cul sec. Pourquoi tu bois comme un trou Neal ? Pour oublier que je bois. Il ne comprend pas la référence, je souffle une nouvelle fois. J'en redemande, le barman, obéissant, me ressert.

Il redemande encore et encore de cette alcool... Il doit être plutôt du genre à relever les défi lui...
Je fait signe au barman et je lui redemande un peu de vodka, finalement, contrairement à ce que je croyais je tiens plutôt bien l'alcool...
Le barman reviens avec mon verre à nouveau rempli, cette fois, j'y vais à petite gorgée. Il faut bien profiter ! J'ai soudain un peu chaud, je retire la veste et la noue autour de ma taille, à cause de ça on peut voir les bleus sur mes bras...
Comme j'aimerais les voir disparaître, ça me rappelle trop de mauvais souvenirs...

La nana rousse à côté de moi recommande et enlève son blouson dix froid trop grand. Je remarque les bleus sur ses bras, est-elle battue ? Occupe toi de tes affaires Neal... Ouais, t'as raison, j'ai pas envie de me battre avec un mari jaloux. Je soupire pour la énième fois, vidant mon centième verre. Pourquoi je tiens bien l'alcool, c'est casse-couille à la longue. Ah, c'est que t'en as ? Je marmonne entre mes dents :
- La ferme, c'est pas le moment...

On doit me prendre pour un fou, à parler comme ça, tout seul. Je recommande un autre verre. Je fais au barman, avec un rire jaune :
- Tu devrais en préparé d'avance.

Il ne relève pas, et tant mieux pour lui.

- La ferme, c'est pas le moment...
Je sursaute, j'ai presque cru que c'est à moi qu'il parlait ! Je reprends un gorgée, puis je regarde mes bras, ça fait pitié ! On dirait presque que je suis une femme battue mais je suis trop jeune pour ça et même, je n'ai jamais été amoureuse, c'est sûre que dans l'environnement dans lequel j'ai grandi et les personnes que j'étai obligés de côtoyer....
J'eu un long frisson en repensant à cette endroit. Je prends une autre gorgée, on peut toujours noyer les souvenirs dans le chagrin ! C'est ça qu’on dit, non ?

Elle sursaute à mes paroles, Niklaus ricane dans ma tête, le chieur. Je soupire en bois verre sur verre. Ma tête ne tourne même pas, la poisse. Par contre, j'ai la gorge en feu. Je n'ose pas imaginer ma voix, sans doute imitant le rocaille. Cette pensée me fait sourire. Soudain, Niklaus chante une chanson paillarde dans ma tête ("Tu vas quitter ta bonne mère,Pour t’en aller dans un boxon.Je ne te retiens pas ma chère,Si c’est là ta vocation.Suis bien les conseils de ta mère,Avant toi je fis ce métier.Tu n’as jamais connu ton père, C’était peut-être tout le quartier"), j'ai mal à la tête, c'est bon. Je grogne, serrant les dents. Je bois une nouvelle fois.

Je me frotte lentement les bras, comme si ça allait faire disparaître les hématomes... je vois ce type à côté de moi sourire puis un moment de silence s'en suivit et je l'entendis grogner comme si quelque chose l'énervait... Il n'a pas l'air dans son assiette...
Et je ne sais pas vraiment pourquoi, sur le coup, je pose la question la plus stupide de ma vie :
-Est-ce que ça va ?
Il ne manquait plus que ça ! Je lui demande de manière distante, ça ce voit que je suis méfiante !

La rousse à côté de moi me demande, prudente :
- Est-ce que ça va ?
J'ai un petit rire. Moi où Niklaus ? Je ne sais pas. Je répond, plutôt agressif, sans la regarder :
- Pas t'es affaires.
Ma voix est grave.

Je me balade en ville. Tranquille. Très très enceinte. J'ai l'impression de marcher comme une grand mère. Et ça me perturbe. J'ai appris que je suis enceinte de jumeaux. C'est bien ma veine. Deux fois plus de biberons, de couches, et de vêtements à acheter. Pour une femme seule. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
J'arrive devant le bar. Je repense avec nostalgie aux moments où une bouteille de vodka, et hop !, j'oublie tout. Mais j'ai arrêté de boire et de fumer temporairement. Plus longtemps avant que j'accouche. Ouf, car ça commence à m'énerver, de me priver d'alcool.
Je jette un petit coup d’œil à l'intérieur du bar. Putain de bordel de merde. Neal est en train de s'y saouler. Putain. Je m'adosse contre le mur, et croise les bras au dessus de mon gros ventre. J'ai découvert que je ne vois plus mes pieds. Classe.
J'ai envie d'entrer et de défoncer la gueule à ce mec. De lui faire bouffer ses couilles.
J'entre, et me dirige à pas vifs vers lui. Il ne m'a pas vu arriver. Mais moi, je le prends par les épaules, le tourne vers moi, et, yeux dans les yeux :
- Salut, chéri ! roucoulais-je. Tu ne sais pas encore la bonne nouvelle ? C'est merveilleux, vraiment ! C'est des jumeaux. Des jumelles, pardon.
Puis je le relache brusquement, et m'assois à côté d'une solitaire, de façon à ce qu'elle soit entre Neal et moi. Puis je dis au barman :
- Un jus d'orange, s'vous plait.
Mais je crie intérieurement : "DE L'ALCOOL PAR PITIÉ !!".

Une autre fille entre, elle parle à ce gars d'une histoire de jumelles ou je ne sais pas quoi... Ça sent la longue et incompréhensible histoire de couple à plein nez !
Elle s'assoie côté de moi, non mais faut pas se gêner ! Elle, elle sent l'odeur de la meute de la Lune. C'est peut être la chef, va savoir !
Entre ces deux là, j'ai l’impression que je vais être au centre de la tempête... Ou peut être qu'elle s'est mise là pour se servir de moi comme bouclier... Nan, je ne pense pas.... Et puis merde, d'un certain point, là où j'en suis, j'ai plus grand choses à perdre.

Derrière moi, une porte claque, quelques secondes plus tard, je me retrouve face à un gros ventre. Je fronce les sourcils et je remonte mes yeux vers le visage familier. Léna. Elle me fait, mielleuse :
- Salut, chéri ! Tu ne sais pas encore la bonne nouvelle ? C'est merveilleux, vraiment ! C'est des jumeaux. Des jumelles, pardon.
Merde. Elle me relâche les épaules et va s'assoir de l'autre côté de la solitaire, elle demande au barman un jus d'orange. J'ai envie de rire, Léna, boire un jus d'orange, dans un bar. Niklaus, mon Autre, répond à ma place en se léchant les lèvres d'une façon malsaine, genre "J'vais t'bouffer" :
- Miam.

- Miam.
Ké ? Oh, Neal doit surement être défoncé à l'heure qu'il est. Ca ne doit pas être son premier verre, il doit raconter n'importe quoi maintenant.
Une vive douleur se fait ressentir sur mon ventre. Tiens, le médicament anti-douleur ne doit plus faire effet. Je l'ai prit quelques heures plus tôt, car j'avais déjà mal. Bah voilà, la douleur est déjà partie.
Je ressens un truc bizarre, c'est compliqué à expliquer. Bah, pas grave. Je ne m'inquiète pas. Je continus à siroter mon jus d'orange, puis en redemande un, que je bois lentement. La douleur dans mon ventre s'intensifie. Elle est de plus en plus fréquente, aussi. Je baisse le regard sur mon ventre. Puis je vois mon jean. Il est trempé.
Une nouvelle vague de douleur de faire gémir. Je me tiens le ventre, et me mets à crier lors des contractions suivantes. Putain je suis en train d'accoucher. J'accouche ! Putain de bordel de merde !
Mon pauvre jean tout neuf...
- Putain, appelez une ambulance ! m'écriais-je.

La fille prends un air franchement livide et il faut pas plus de temps pour que je comprenne, elle accouche !
Le barman à l'air pétrifier il ne sais pas ce qu'il doit faire visiblement malgré l'ordre on ne peut plus claire qu'elle a donner. Je me penche vers lui et l'attrape par les épaules, le secouant comme un prunier :
-M'enfin, vous avez entendu, il doit bien y avoir un téléphone ici ! Appelez cette putain d'ambulance !
Il désigne un coin de l'autre côté de la salle mais ne lâche toujours pas un mot. Sans réfléchir, je saute par dessus le comptoir ( j'aime mon agilité ) et je me retrouve à appeler une ambulance pour une personne que je ne connais même pas

- Putain, appelez une ambulance ! se met à crier Léna.
Merde.
La stupéfaction renferme Niklaus dans mon esprit. Pousser Madame, poussez, fait-il, ironiquement. Personne ne bouge, je grogne et je saute par dessus le comptoir, visant le téléphone accroché au mur. Sauf que je n'ai pas calculé que la rousse allait faire de même, nous nous bousculons. Je lui grogne dessus et me relève d'un bon, je décroche le téléphone et je tape le numéro. J'aboie litteralement sur la rousse :
- Reste pas planter là ! Vas aider Léna, elle a besoin d'aide !
On décroche enfin.
- Vite, on accouche ici !
Je débite l'adresse avant que la personne au bout du fil n'est le temps de dire un mot.
- Oui mais.. commence-t-elle.
Je lui gueule dessus d'une voix puissante :
- J'M'en fout qu'il est Obama dans votre bureau ou que vous soyez en plan plan cul avec Dicaprio, bougez votre p'tit cul et envoyer IMMEDIATEMENT une ambulance !
- Oui Monsieur, bien Monsieur. Nous arrivons tout de suite Monsieur.
Brave gamine. Je raccroche et je me tourne vers Léna.
- Tiens bon, ils arrivent.
Je suis véritablement inquiet. Neal, tu me fais pitié, tu te rends compte que tu aides la meuf qui à foutu ta vie en l'air ? Je ne dis rien.

Les contractions se multiplient, chacune plus douloureuse que la précédente. Et à chaque fois, je me demande comment c'est possible de souffrir autant. Putain, j'ai mal partout ! D'habitude, quand j'ai mes règles, c'est dans le bas du ventre, que ça fait mal. Mais la c'est dix fois pire. Et sur tout le ventre. Logique, quand même.
J'entends Neal gueuler dans le téléphone. Je souris. Neal...
Je me mets à gueuler. Mais au bout d'un moment je n'y arrive même plus, car j'ai le souffle coupé. J'aurais peut-être dû suivre ces cours d'entrainement à l'accouchement...
Neal s'approche de moi :
- Tiens bon, ils arrivent.
Il m'a parlé. Je crois qu'un morceau de mon coeur s'est détaché et a foutu le camp. Mais je ne ressens rien, bizarrement. Mes contractions doivent accaparer toute ma douleur, car je ne suis pas triste. J'ai juste envie que tout ça s'arrête, que c'est une grosse blague, et que je vais me réveiller auprès de Neal.
- Ne m'adresse pas la parole... haletais-je.

Plus de dix minutes passent et pas un bruit de la sirène d'ambulance il y a des embouteillages ou quoi ?
Je suis rester à réfléchir pendant ces dix minutes... Qu'est-ce qu'on peux bien faire dans ce genre de cas..... Je soupire, j'ai pas envie de m'engager là-dedans ! Et pourtant je n'ai pas vraiment le choix, je peux les laisser pourrir là !
Je regarde son "copain" ? Et lui dit :
-Je crois qu'il va falloir l'amenner là-bas...

Je suis sur que Léna, à moitié morte, sur le pilier de torture, et je lui propose mon aide, elle m’enverrait paitre.
- Je crois qu'il va falloir l’amener là-bas... me soupire la rousse.
Je la fusille du regard et fais :
- Tu vois bien qu'elle n'est pas en état de marcher, allonge là plutôt.
Je me dirige vers la porte et je vois le barman compter les mouches, je lui abois dessus :
- Fais bouillir de l'eau toi !
Je jette un coup d'oeil vers l’extérieur, cherchant l'ambulance, en remontant les manches de ma chemise. Je grogne et je me tourne vers la rousse, je m'appraite à dire quelques choses alors qu'une sirène divine se met à raisonner. Je sors vite dehors pour faire de grand geste, ils se garent. Je gueule :
- Sortez pas le truc, le travail a commencé, elle est intransportable ! Aller, Schnell !
Je pousse la fille à l’intérieur et en tirant le gars derrière moi.

- Je crois qu'il va falloir l’amener là-bas... dit la fille solitaire.
"Oui, emmenez-moi !!" ai-je envie de crier. Mais je suis trop occupée à essayer de respirer pour me mettre à gueuler. J'ai besoin de mon air. Mais... J'ai pas envie d'accoucher dans un bar ! Putain de merde. En plus devant des inconnus... Enfin, à l'hôpital aussi c'est des inconnus, mais le barman, je le vois souvent... Merde.
- Tu vois bien qu'elle n'est pas en état de marcher, allonge là plutôt. dit Neal.
Il le fait exprès ou quoi ? Pitié !
Neal se dirige vers le barman, et lui sort :
- Fais bouillir de l'eau toi !
Euh... Pardon ? Je commence à flipper. Qu'est-ce qu'il va me faire ? Il pourrait faire des trucs utiles. Je sais pas moi. Je cherche une brosse, que je puisse me recoiffer ?
Une contraction plus forte me fit gémir. Pourquoi on ne me fait pas une péridurale ?
- Sortez pas le truc, le travail a commencé, elle est intransportable ! Aller, Schnell !
Depuis quand Neal s'y connait en accouchement ? Je m'en fiche, je veux aller à l'hôpital.
- Rien à foutre, emmenez moi à l'hôpital. Maintenant ! dis-je entre deux respirations.
Je lance un regard désespéré à Neal, en espérant qu'il booste un peu les ambulanciers.

Je vois le gars revenir à l'intérieur avec deux ambulanciers. Bin dis donc, il ont mis le temps qu'il fallait !
- Rien à foutre, emmenez moi à l'hôpital. Maintenant ! dis-je entre deux respirations.
A ça, je suis bien de son avis à cette fille de la Meute de la Lune, mais je ne m'oppose pas à son "copain"
J'ai déjà commencer à allonger la fille sur le comptoir quand ils entrent mais je continue de faire ce que j'ai à faire et je lui met ma veste sous la tête parce que le comptoir à l'air sale et là, l'ambulancier me pousse brutalement sur le côté, je le foudroie du regard et il à l'air de le remarquer puis qu'il me dit :
-Ça va gamine, on t'est reconnaissants d'avoir aidé mais maintenant c'est à nous de faire le reste...
Je croise les bras sous ma poitrine, ce type qui se l'a joue n'est en vérité pas sûre du tout de ce qu'il fait !
-Je pari que c'est la première fois que vous faîtes ça, je siffle.
Il me regarde comme si il ne comprenais pas :
-Parce que si vous saviez quoi faire, vous le feriez maintenant au lieu de me taper la discute ! Alors allez-y tout de suite au lieu de me fixer avec des yeux de merlans frit ! 快点！

Je ricane et fait à Léna, à la fois grave et serieux :
- Il neige dehors, le travail a déjà commencé, tu pourrais tuer les gosses, et toi avec.
L'ambulancier male fait genre, je vois parfaitement qu'il ne sait rien faire. Je m'énerve, ma veine de mon front ressort, comme toutes les fois rouge. Je m'approche donc de mon ex, tirant l'incapable en arrière par le col. Je déboutonne le jean de Léna, geste que j'ai fais tant de fois.. hm. Passons. Je lui fais, la voix appaisante :
- Léna, si tu ne te laisses pas faire, o.. tu perdras les gamines.
J'allais dire "on", le con. Bah.. je l'aide à accoucher. x)

- Il neige dehors, le travail a déjà commencé, tu pourrais tuer les gosses, et toi avec.
Qu'est-ce qu'il en sait, l'autre ? A croire qu'il a aidé des femmes à accoucher toute sa vie. Et si s'était ça ? Et si il met enceinte pleins de femmes, et qu'il les largues après ?
Neal s'approche de moi, dégage l'ambulancier, et commence à déboutonner mon jean. Je laisse faire un moment, puis, alors que je m'apprete à protester, il me dit, gentil comme tout :
- Léna, si tu ne te laisses pas faire, o.. tu perdras les gamines.
Il veut m'aider. Ok. Je repense à mes envies d'élever ces gosses avec lui. Puis à ce qu'il a dit lors de la réunion. Lorsqu'il m'a littéralement brisé le coeur, qu'il s'est cassé, me laissant, moi, seule, enceinte, dépendante à l'alcool et à toutes sortes de drogues, alors que je ne connaissais rien du tout au fait d'être enceinte. Il rigole ou quoi ?
Je me débats, me lève, saute par terre, et me dirige vers la porte.
- Vas te faire foutre, Neal ! Si tu ne m'emmènes pas à l'hôpital, j'irais toute seule !
Puis je sors, et claque la porte. J'hésite deux secondes fasse à la neige qui tombe vachement, et de la couche qui recouvre le sol. Elle m'arrive aux molets. C'est pas grave. Je commence à marcher en direction de l'hôpital.

Elle se lève en me gueulant dessus :
- Vas te faire foutre, Neal ! Si tu ne m'emmènes pas à l'hôpital, j'irais toute seule !
SUr ce, elle sort dehors. Je secoue la tête, quelle bornée cette fille... je la rejoinds dehors.
- Léna, dehors, il fait froid, l'histo est à 1h d'ici à pied, tu vas creuvé.
Je la ramène doucement au chaud.

[ Désolée Winter, mais il faut vraiment qu'on continue :/ ]

Je titubais plus que je marchais dans la neige, quand Neal revient à ma hauteur. Il me prend le bras. Même avec la douleur des contractions, je ressens une douce chaleur m'envahir, en partant de mon bras. Je retiens un soupir de soulagement. Neal me dit, gentillement :
- Léna, dehors, il fait froid, l'histo est à 1h d'ici à pied, tu vas creuvé.
Je me laisse entrainer vers le bar. Putain... J'ai pas envie d'accoucher ici. Il va le comprend ou c'est trop dur pour lui ? Ce n'est pas sorcier ce que je demande tout de même ! Je m'arrête, me débats, et me libère de son emprise. Je recule, doucement, en le regardant dans les yeux, secouant la tête, les joues pleines de larmes. Des larmes de douleur, ou de plaisir ? De soulagement, peut-être ? Je ne sais pas. Mais je lui dis :
- Neal. Qu'est-ce que tu ne comprends pas là dedans : Emmène. Moi. A. L'hôpital. Maintenant !

-Neal. Qu'est-ce que tu ne comprends pas là dedans : Emmène. Moi. A. L'hôpital. Maintenant !
Moi qui pensais qu'elle allait me laisser faire... je soupire :
- T'es conne ou t'es conne ? L'hopital est à une heure d'ici, il a pas de voiture, il neige et je suis pas sorcier !
Je croise mes bras sur mon torse, la fixe, énervé. Laisse là creuvé, ça irai plus vite. Ah, àa faisait longtemps... Tsss... Elle porte des gosses Klaus, je tue pas les gosses MOI.