Mon sac me manque.. il est toute ma vie avec ma moto. Elle aussi me manque, elle m’attend, bien en sécurité, dans une foret dont j'ai oublié le nom.
Atreiyua me suit, je lui souris doucement, elle est gentille à m'aider à retrouver mes affaires, je l'aime bien.
Soudain, j'apperçois le fameux arbre dénudé de toutes ses feuilles. Une joie de gamin découvrant un trésor de pirate se peins sur mon visage. Je me tourne vers la jeune fille et je lui fais un sourire d'enfant heureux puis je cours jusqu'au vieux tronc de l'arbre nu. Je saute sur la première branche, ma forme physique exceptionnel aide énormément à cela. J'ai pris l'habitude de cacher mes affaires en hauteur avant les pleines lunes, je n'ai pas envie de perdre les seules rattaches à mon ancienne vie. Je serre doucement contre moi mon vieux sac militaire, pour rien au monde je l'échangerai, pour rien ! Je descends d'un bond de ma branche, gardant le sac contre mon cœur. Je m'accroupis au sol et je l'ouvre. Tout est encore dedans, les clefs de ma moto de sport, mes vêtements de rechanges, ma veste -pas cette que j'ai offert à.. jenesaisplussonnom-, mes provisions, le peu d'argent qu'il me reste.. rien n'a été volé.
Je me redresse, laissant le sac à mes pieds, mais avec la veste militaire en toile épaisse, vachement confortable, dans mes mains. Je l'enfile avec hâte, j'avais froid. Je regarde quelques instants Atreiyu puis je refouille dans mon sac, j'en sors une vieille gourde, militaire aussi, en acier cabossé et un porte feuille usé en cuir rouge Bordeaux. Je dévisse la capsule du récipent, le bouchon est astucieusement rattaché à la bouteille, empêchant ainsi de le perdre, et je bois quelques gorgées de l'eau qu'elle contient, un eau qui a un légué gout de rouille. Après m'être désaltéré, je tends la gourde à Atreya. Soudain, je lui demande, brisant le silence qui s'était installé :
- Ahm, je te dois combien ? pour les vêtements..
Je m'en veux toujours de l'avoir attaquée.

Elle a l'air gêné par ma proposition sans que je comprenne pourquoi. Elle me fait d'une voix douce :
- Tu ne me dois rien. Prends sa comme un cadeaux !
Je fronce les sourcils, je ne la comprend toujours pas. Et se rajoute à mon incompréhension le mot "kado", il résonne dans mon esprit comme une chanson que j'ai connu, il y a longtemps, mais dont je n'arrive pas à me souvenir des paroles. J'ai beau réfléchir, je ne trouve pas sa signification. Je fini par demander, gêné :
- Que.. que veut dire "Ka.. do" ?
Ce sont des moments comme ceux-ci où je maudis ma perte de mémoire.

Atreya s'assoit à côté de moi et caresse doucement mes cheveux, si j'aurai été un chat, j'aurai ronronné. Elle m'explique :
- Un cadeaux, c'est une personne qui donne quelque chose a une autre pour
lui faire plaisir. En général c'est a son anniversaire ou pour noël !
Noël ? Encore un autre mot qui résonne dans mon esprit vide de toutes choses. Je serre mes poings et je la regarde, mentant :
- Compris, donc, les vêtements, ce sont des cadeaux ?

Elle se lève et tends sa main pour me relever.
-Tu n'as pas faim ? On peut manger a un restaurant si tu veut !
Mon ventre à l'air de connaitre ce mot, résstoran, mais mes souvenirs non. Je sourie tout de même.
- Ca à l'air bon, c'est quoi ?
Je récupère ma gourde de sa main et la referme, je fais de même à mon sac, après avoir mis le récipient dedans avec le porte feuille. Je le charge sur mon épaule, m'étirant.

- Ca à l'air bon, c'est quoi ?

- C'est un endroit ou on te sert se que tu veut a manger. Bon évidement c'est assez cher mais c'est super bon !

Il range ses affaires qu'il avait sortit dans son sac, et met celui - ci sur son dos. Je m'étire, a nouveaux, et nous nous mettons en route. Le restaurant ou je voulais allais était un peu loin, je doute qu'on y arrive avant la nuit... Nous marchions, dans une forêt dénudé a cause du froid. Je fronce les yeux quand je faillit me prendre une toile d’araignée en pleine face par ce que je regarder Alpha. Je l'évite, et la fin du chemin était sans encombre. Nous arrivions donc en ville. Une fine pluie tomba, je souris, des fines gouttelette prenais place dans mes doux cheveux. Je secoue ceux si, envoyant un peu d'eau sur Alpha. J'eu un sourire, puis nous avancions encore. Soudain, je repère enfin mon restaurant ! Je dit :

- Ah ! Le voilà ! Viens !

Je lui souris, et j'accélère le pas. Devant le restaurant je dit bonjour au patron de loin, que je connaissait bien. Les gens me regardais bizarrement du a mon style. Mais je n'en fit pas attention. J'invita Alpha a me suivre sur une table. Elle était a côté du mur, le mur était plutôt de couleur blanc, violet. La table était carré, en bois, mais du beaux bois hein ! Il était vernis, se qui faisait brillait la table. Dessus, il y avais une grande assiette blanche, et au dessus une plus petite violette. Nos verres était transparent avec des rayure violette. Le fauteuil où nous étions était violet assez foncé. Il y avait un magnifique lustre, au dessus de nos tête. Je souris, j'appréciait vraiment ce restaurant. Soudain, serveur nous tendit les cartes de menu, j'en pris une, et je fis signe a Alpha d'en prendre aussi une. Je regarda le menu, huuum que de bonne chose ! Alpha n'avais pas l'air de comprendre vraiment le menu. J'appelle le serveur et je lui dit :

- Alors, pour moi se serras des cigales de mer, sur un lit de pattes et parsemé de parmesan ! Pour lui, hum... Donnez lui la même chose que moi !

Je ne savais pas trop quoi lui prendre, j'espère qu'il aimeras. Le serveur me souris, et partit prendre notre commande. Je regarde Alpha, brisant le silence entre nous :

- Alors, tu aime cette endroit ? J'espère que tu aimeras se que j'ai commandé aussi !

Je lui souris, sa me faisait plaisir qu'il mange a ce restaurant avec moi !

(On devrait changé de topic non ? )

Je l'ai suivie sans faire d'histoire, me posant des questions en silence. Nous arrivons devant un batiment, l'exclamation de Trayu éclate ma bulle de pensée. Je regarde autour de moi tendis que nous entrons. C'est... violet. Je fixe autour de moi, septique. Atruya m'entraine jusqu'à une table où je manque de me manger le lustre. Nous nous asseyons, les fauteuils sont confortables, je n'ai plus trop l'habitude. Un homme nous donne un grand carnet en cuir avec à l'interieur, des feuilles plastifiées. Il y a des étranges dessins dessus, je ne comprends pas leur signification, même si je me sur-consentre. L'homme revient à l'appelle de la jeune fille, elle lui fait :
- Alors, pour moi se serras des cigales de mer, sur un lit de pattes et
parsemé de parmesan ! Pour lui, hum... Donnez lui la même chose que moi !
Des... cigales ? Je frissonne. C'est pas la petite bestiole qui te casse les oreilles en été ? Ca se mange les insectes? je ne le savais pas. Le Monsieur repart après avoir noté les cigales sur son calpin. Atreiyu dit, me faisant sursauter :
- Alors, tu aime cette endroit ? J'espère que tu aimeras se que j'ai commandé aussi !
- Je ne sais pas... je réponds, c'est bizarre... depuis quand on mange des insectes ?

Elle m'explique que se sont des langue-oustes de mer, comme des... hm. Je sais plus en faite. Un type nous apporte de l'eau a bulle, je goute, a non, ce n'est pas de l'eau. Je plisse le nez, je ne suis pas fan. La musique est diverse et variée, je ne connais aucun morceau qui passe. Je soupire tandis que Etrayira me demande :
- Tu connais ce genre de musique ?
Je tends l'oreille, ça me dit quelques choses.
- Euh... wé, je cr-
Je me tais, j'ai un flash-back. Je me revois dansé, avec une demoiselle, je connais son visage, c'est même l'un des rares souvenirs que je me souviens. Non, je n'appelle pas ça danser, nous nous tenons droit comme des piquets, un pas en avant, un pas en arrière, un pas sur le côté, nous nous regardons droit dans les yeux, avec un visage de mort. Personne n'a l'air de nous remarquer, des femmes en longues robes de soirées, et des hommes en smoking, ou en tenu de parade militaire.
Je reviens à la réalité, je cligne des yeux, hébété.