Il hésite, avant de me répondre :
- Oui, un peu, mais ne t'inquiète pas.
Je fais une grimace. Il me prépare une autre tasse de chocolat, que je bois lentement. J'ai moins froid maintenant. Je porte mon attention à la moto orange garée de l'autre côté du lac. Un sourire se dessine sur mon visage. Je dis à papa, pleine de bonne humeur :
- Dis ? On rentre en moto ?
Je me relève, la tasse en main, et sautille sur place en attendant sa réponse.

Après avoir bu son chocolat, elle se remet à sautiller. Je souris et récupère la couverture tomber au sol tendis qu'elle me demande :
- Dis ? On rentre en moto ?
- Bien sur que l'on rentre en moto.
Je la reprends dans mes bras en souriant puis je commence à marcher, le thermos dans ma poche.
- Aller, parle moi de toi Elise.

- Bien sur que l'on rentre en moto.
Mon sourire s'agrandit. Il me prend dans ses bras, et m'embarque vers la moto. On a vachement de marche, quand même. En plus, je sais pas quoi dire. Mais papa dit :
- Aller, parle moi de toi Elise.
Je réfléchis à sa question.
- Bah, je sais pas quoi dire. Ah ! Si ! Je t'ai jamais parlé de Nami ! On s'adore ! On joue toujours ensemble. Elle est tellement gentille. Heureusement qu'elle est là.
Je souris. J'aime vraiment ma sœur. Elle et moi, on reste ensemble quand maman est énervée. On se console.
- Je sais lire aussi ! Bon, pas très bien, mais chut ! T'as pas le droit de le dire ! Car quand on me critique, j'aime pas, et après j'ai pas envie de le faire.
Je le regarde.
- Et toi ! Tu peux me parler de toi ?

Elise fini sa description alors que nous arrivons près de la moto. Je suis heureux qu'elle s'entende bien avec sa soeur, et je me promets de la rencontrer un jour, bientôt je l'espère. Je la pose sur la moto orange alors qu'elle me demande :
- Et toi ! Tu peux me parler de toi ?
Je grimasse puis charge mon sac sur mon épaule, réfléchissant à mes mots. Je plie la couverture puis mets cette dernière et la thermos dans ma vache. Je ne monte pas maintenant sur la moto, je la tiens par le guidon et me mets en marche, direction la route. Et enfin, je prends la parole :
- Je suis né il y a très longtemps. J'ai comme un espèce de parasite en moi, c'est lui qui me permet de me muter en loup, sauf que cet esprit est pas très très cool. Mes.. parents ne m'ont jamais aimé à cause de ma différence, j'ai vécu jusqu'à mes 8ans dans une cave, à pêne nourrit et souvent battu. J'étais pour eux le Diable en personne. Mon "autre", comme je l’appelais, a prit le dessus le jour de mon exécution, ainsi la vie c'est amélioré pour moi. Je suis même tomber pour la première fois amoureux, elle s’appelait Nina. Sauf que l'Autre ne l'appréciait pas, un jour, je l'ai retrouvée, baignant dans son sang. Le pire, c'est que j'avais aucun souvenir d'avoir fait ça. Les années se sont écoulés et.. j'ai rencontré ta mère, Léna.
J'ai un petit rire à ce souvenir.
- Nous nous sommes rencontrés dans un bar, elle m'avait éclaté une bouteille sur la tête, parce qu'une bagarre général avait débuté. Et... voila.
Je marche au bord de la route, je ne m'en étais même pas rendu compte. Je souris, je raconte tout ça à Elise, sans mesurer mes mots. Je lui raconte même certaines choses que Léna ne sait pas, comme les premières années de ma vie, et Nina.

- Je suis né il y a très longtemps. J'ai comme un espèce de parasite en moi, c'est lui qui me permet de me muter en loup, sauf que cet esprit est pas très très cool. Mes.. parents ne m'ont jamais aimé à cause de ma différence, j'ai vécu jusqu'à mes 8ans dans une cave, à pêne nourrit et souvent battu. J'étais pour eux le Diable en personne. Mon "autre", comme je l’appelais, a prit le dessus le jour de mon exécution, ainsi la vie c'est amélioré pour moi. Je suis même tomber pour la première fois amoureux, elle s’appelait Nina. Sauf que l'Autre ne l'appréciait pas, un jour, je l'ai retrouvée, baignant dans son sang. Le pire, c'est que j'avais aucun souvenir d'avoir fait ça. Les années se sont écoulés et.. j'ai rencontré ta mère, Léna.
Je réfléchis à ses propos. Je ne sais pas quoi répondre. Et par quelle question commencer.
Il rit, et continua :
- Nous nous sommes rencontrés dans un bar, elle m'avait éclaté une bouteille sur la tête, parce qu'une bagarre général avait débuté. Et... voila.
Je souris. Puis je lâche le flot de questions. Ça ne m'étonne pas que maman lui ai fait ça. C'est pour ça que je n'y fais pas attention.
- Cet "autre", il est là depuis que t'es tout bébé ? Parle moi de lui, s'il te plait ! dis-je en lui faisant les yeux doux. Ça marche toujours quand je veux quelque chose.

- Cet "autre", il est là depuis que t'es tout bébé ? Parle moi de lui, s'il te plait ! s'exclame-t-elle.
Elle me fait les yeux doux, je craque immédiatement devant sa bouille adorable.
- Bon, ok. Donc l'Autre, de son vrai nom Klaus, est mille fois plus vieux que moi. Il a un frère nommé Lucifer, qui est super flippant, et il est né vers la création de Rome. Il a tendance à tuer lorsqu'il prend possession de mon corps et il peut aussi me cacher des choses, des souvenirs par exemples.
Je grimpe sur la moto à la fin de ma phrase, derrière elle, comme ça elle ne tombe pas.
- Prête pour la petite virée en moto ?
Je démarre.

- Bon, ok. Donc l'Autre, de son vrai nom Klaus, est mille fois plus vieux que moi. Il a un frère nommé Lucifer, qui est super flippant, et il est né vers la création de Rome. Il a tendance à tuer lorsqu'il prend possession de mon corps et il peut aussi me cacher des choses, des souvenirs par exemples.
C'est trop cool, j'ai un papa Superman possédé par un vieux méchant ! C'est quand que j'apprends qu'on peut chier des arc-en-ciel ? Ce serait cool n'empêche...
Papa se met derrière moi sur la moto, et me dis :
- Prête pour la petite virée en moto ?
Je souris. J'aurais quelque chose à raconter à Nami ! Ah !
Papa démarre. Moi, je lui hurle, pour couvrir le bruit de son truc orange :
- Tu habites où ?

Elle me hurle dans les oreilles :
- Tu habites où ?
Je ris doucement.
- TU n'es pas obligé de crier tu sais, je t'entends parfaitement. Et j'habite dans un manoir, dans les territoires de la meute de Sang.
Ma moto fait moins de bruit en roulant, je chauffe les pneus en faisant des zig-zag. Puis j'accélère, j'aime sentir le vent frotter mon visage, me sentir libre. Un sourit fend mon visage.

On termine ?